Interview : une négociation toujours concluante
Après avoir assisté aux Assises immonot, Jean-Marie Henri, notaire à Arpajon-sur-Cère dans le Cantal, s'est confié à notre rédaction. Il dresse un bilan très positif de cette nouvelle édition et confirme que la négociation permet toujours aux études de réaliser une bonne opération.
Quel bilan dressez-vous de cette nouvelle session des Assises immonot ?
Jean-Marie HENRI : C'est la 2e année que je participe aux Assises immonot et, chaque fois, c'est un moment de rencontres et d'échanges privilégié entre les études. On apprécie de pouvoir dialoguer sur des thématiques communes et sur l'intérêt de développer la négociation. Surtout dans le contexte actuel qui permet aux études installées en zones rurales de conforter leur activité et leur chiffre d'affaires.
Pourquoi pensez-vous qu'il est important de s'intéresser à la négociation notariale ?
Jean-Marie HENRI : La négociation représente aujourd'hui un complément indispensable à notre activité de par l'expertise que nous pouvons apporter en tant que notaires et la qualité du service que l'on peut procurer à nos clients. La négociation reste un des premiers secteurs qui peut aider le notariat à compléter son offre et à fidéliser sa clientèle.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples d'outils que vous avez mis en place à l'étude ?
Jean-Marie HENRI : Nous tenons une réunion tous les quinze jours de manière à échanger entre les négociateurs et les services sur les besoins des clients. Ensuite, nous avons développé les avis de valeur que nous facturons aujourd'hui mais en offrant une prestation de qualité. Cela nous a permis d'étayer notre portefeuille mais aussi de choisir les biens, c'est-à-dire que nous sommes un peu plus sélectifs lors de la prise de mandat. Ce qui permet de coller au marché et d'offrir un service assez rapide à nos clients.
Quels sont vos outils de communication auprès du grand public ?
Jean-Marie HENRI : Nous disposons du magazine Immobilier des Notaires du Cantal qui, malgré l'ère de la dématérialisation, reste un support très important pour notre service négociation. Les clients y sont très attachés et ils viennent chercher leur magazine à l'étude. Ensuite, nous communiquons par le biais d'immonot et via les plateformes web, que ce soit Leboncoin, le site de l'étude et maintenant les réseaux sociaux.
Comment arrivez-vous à fédérer autour de la négo ?
Jean-Marie HENRI : C'est un travail de fond car nous négocions plus par défaut que par activité. Aujourd'hui, nous avons développé un partenariat gagnant/gagnant pour nos collaborateurs, car ils sont intéressés en fonction des résultats du service. Tous les services de l'étude, droit de la famille, droit aux entreprises, service immobilier participent à l'aventure !