“À plusieurs, on est plus fort”
Interview de Me Fournier, président d'un groupement de négociation (Dunkerque)
À Dunkerque, notaires et négociateurs se donnent les moyens d'être performants grâce à leur groupement de négociation. Interview de leur président, Me Didier Fournier.
Partage des informations et des expériences, outils et conseils mis à disposition des notaires, image de marque ancrée sur le marché, les avantages de fonc tionner en groupement de négociation sont nombreux !
Depuis quand le Groupement existe-t-il ?
Didier Fournier : Le groupement a été créé depuis plus de 40 ans. Il a naturellement évolué au fil du temps et s'est développé. J'en suis le président depuis environ une quinzaine d'années.
Combien y a-t-il d'adhérents dans le groupement ? Nous sommes 21 notaires composés de 4 Sociétés Civiles Professionnelles avec bureaux annexes et 2 notaires individuels. De ce fait, 14 études sont à la disposition de la clientèle. Seules 2 études de l'arrondissement de Dunkerque n'en font pas partie.
Comment fonctionnez-vous ? Les notaires se réunissentune fois par mois. Tous les ans, des notaires sont désignés afin d'organiser mensuellement une réunion avec les négociateurs, cette réunion est tenue avantcelle des notaires. Cela permetde sonder les négociateurs sur le marché immobilier local et éventuellement d'évoquer les problèmes qu'ils rencontrent. Tous nos biens immobiliers sont mis en commun. Dès qu'un immeubleentre chez un membre du groupement, il est à la disposition immédiate des autres confrères. Aucun notaire de ce groupement ne met de côté un bon produit en essayant de faire cavalier seul. Les biens sont tous diffusés sur notre site web personnalisé "notimag". Concernant notre communication, nous utilisons des panneaux de la même couleur, ce qui permet au grand public de bien nous identifier.
Quel support "print" utilisez-vous ? Nous utilisons actuellement un petit journal mensuel tiré à 72 000 exemplaires dont le nom est Notimag. Le magazine immonot prenant le relais, le journal s'intituleraNotimag-immonot. Il sera diffusé en dépôts dans des endroits stratégiques.
Si un adhérent ne respecte pas les règles du jeu, que se passe-t-il ? C'est extrêmement rare qu'il y ait un litige. Si cela se produit, je nomme une commission qui va donner son avis. Et jusqu'à présent, il y a toujours eu acceptation de sa décision. Mais il règne d'une manière générale une parfaite entente entre les notaires du groupement de Dunkerque et cela rejaillit sur le reste du travail.
Êtes-vous favorable à un réseau national ? Pourquoi ? Oui nous l'avons toujours été, mon regret est de voir qu'il n'y a pas véritablement de collaboration entre les différents groupements. Je pense que les notaires négociateurs doivent collaborer entre eux.
Comment voyez-vous l'avenir de la négociation notariale ? Les notaires du Nord Pas de Calais ont la chance d'être reconnus comme négociateurs par une partie du grand public. De ce fait, nous avons la confiance des clients et bénéficions d'une bonne image. La clientèle se tourne prioritairement vers le notaire pour la négociation. On ressent de plus, actuellement, un soubresaut dans le cadre du marché immobilier qui, je l'espère, est annonciateur du retour de la pleine négociation que l'on a connue il y a quelques années. Mais ce n'est pas encore le cas ! Bientôt peut-être...
Depuis quand le Groupement existe-t-il ?
Didier Fournier : Le groupement a été créé depuis plus de 40 ans. Il a naturellement évolué au fil du temps et s'est développé. J'en suis le président depuis environ une quinzaine d'années.
Combien y a-t-il d'adhérents dans le groupement ? Nous sommes 21 notaires composés de 4 Sociétés Civiles Professionnelles avec bureaux annexes et 2 notaires individuels. De ce fait, 14 études sont à la disposition de la clientèle. Seules 2 études de l'arrondissement de Dunkerque n'en font pas partie.
Comment fonctionnez-vous ? Les notaires se réunissentune fois par mois. Tous les ans, des notaires sont désignés afin d'organiser mensuellement une réunion avec les négociateurs, cette réunion est tenue avantcelle des notaires. Cela permetde sonder les négociateurs sur le marché immobilier local et éventuellement d'évoquer les problèmes qu'ils rencontrent. Tous nos biens immobiliers sont mis en commun. Dès qu'un immeubleentre chez un membre du groupement, il est à la disposition immédiate des autres confrères. Aucun notaire de ce groupement ne met de côté un bon produit en essayant de faire cavalier seul. Les biens sont tous diffusés sur notre site web personnalisé "notimag". Concernant notre communication, nous utilisons des panneaux de la même couleur, ce qui permet au grand public de bien nous identifier.
Quel support "print" utilisez-vous ? Nous utilisons actuellement un petit journal mensuel tiré à 72 000 exemplaires dont le nom est Notimag. Le magazine immonot prenant le relais, le journal s'intituleraNotimag-immonot. Il sera diffusé en dépôts dans des endroits stratégiques.
Si un adhérent ne respecte pas les règles du jeu, que se passe-t-il ? C'est extrêmement rare qu'il y ait un litige. Si cela se produit, je nomme une commission qui va donner son avis. Et jusqu'à présent, il y a toujours eu acceptation de sa décision. Mais il règne d'une manière générale une parfaite entente entre les notaires du groupement de Dunkerque et cela rejaillit sur le reste du travail.
Êtes-vous favorable à un réseau national ? Pourquoi ? Oui nous l'avons toujours été, mon regret est de voir qu'il n'y a pas véritablement de collaboration entre les différents groupements. Je pense que les notaires négociateurs doivent collaborer entre eux.
Comment voyez-vous l'avenir de la négociation notariale ? Les notaires du Nord Pas de Calais ont la chance d'être reconnus comme négociateurs par une partie du grand public. De ce fait, nous avons la confiance des clients et bénéficions d'une bonne image. La clientèle se tourne prioritairement vers le notaire pour la négociation. On ressent de plus, actuellement, un soubresaut dans le cadre du marché immobilier qui, je l'espère, est annonciateur du retour de la pleine négociation que l'on a connue il y a quelques années. Mais ce n'est pas encore le cas ! Bientôt peut-être...