Un locataire refuse les visites !
Que dit la loi ?

Le locataire a donné son congé ? Le propriétaire a décidé de mettre en vente son bien jusqu'à présent loué ? Mais que dit la loi au sujet des visites ? Explications
Le propriétaire ou le négociateur immobilier ne peuvent pas pénétrer à l'improviste chez le locataire sous n'importe quel prétexte ! Une visite doit toujours être justifiée par un motif légitime (vente, relocation). Ainsi, lors du congé du locataire ou en cas de mise en vente du bien, le propriétaire a le droit de le faire visiter en respectant certaines modalités et en se mettant d'accord avec lui sur l'horaire de visite.
La loi du 6 juillet 1989 réglemente les rapports entre locataires et propriétaires et encadre la possibilité de faire visiter le logement durant la période de préavis. Cependant, il est interdit « d'obliger le locataire, en vue de la vente ou de la location du local loué, à laisser visiter celui-ci les jours fériés ou plus de deux heures les jours ouvrables ». Le locataire ne se trouve donc pas en faute s'il refuse une visite durant son préavis, à des heures non définies à l'avance dans la limite de deux heures par jour, ou encore s'il refuse cette visite le dimanche et les jours fériés.
Par ailleurs, impossible d'imposer que le locataire déserte son lieu de travail pour être présent lors d'une visite. De même le propriétaire ne peut exiger de sa part de lui laisser un jeu de clés. À faire : mettez-vous d'accord avec le locataire sur la fréquence et la durée des visites.
Fixez un planning. Et attention, le propriétaire :
La loi du 6 juillet 1989 réglemente les rapports entre locataires et propriétaires et encadre la possibilité de faire visiter le logement durant la période de préavis. Cependant, il est interdit « d'obliger le locataire, en vue de la vente ou de la location du local loué, à laisser visiter celui-ci les jours fériés ou plus de deux heures les jours ouvrables ». Le locataire ne se trouve donc pas en faute s'il refuse une visite durant son préavis, à des heures non définies à l'avance dans la limite de deux heures par jour, ou encore s'il refuse cette visite le dimanche et les jours fériés.
Par ailleurs, impossible d'imposer que le locataire déserte son lieu de travail pour être présent lors d'une visite. De même le propriétaire ne peut exiger de sa part de lui laisser un jeu de clés. À faire : mettez-vous d'accord avec le locataire sur la fréquence et la durée des visites.
Fixez un planning. Et attention, le propriétaire :
- ne peut entrer dans l'appartement sans son autorisation. Cela peut constituer une violation de domicile qui pourrait être sanctionnée par le juge pénal.
- ne peut demander une visite annuelle pour vérifier l'état du logement.
Et si le locataire s'obstine et refuse les visites ?
S'il persiste dans son refus de se soumettre à l'obligation légale de faire visiter le bien, le propriétaire peut lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, il lui demandera de le contacter pour convenir d'une date et d'un horaire de visite.Et si rien n'y fait : le propriétaire pourra réclamer des dommages et intérêts auprès du tribunal d'instance, en raison du préjudice subi, et du retard occasionné dans la vente ou la relocation du bien.
S'il persiste dans son refus de se soumettre à l'obligation légale de faire visiter le bien, le propriétaire peut lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, il lui demandera de le contacter pour convenir d'une date et d'un horaire de visite.Et si rien n'y fait : le propriétaire pourra réclamer des dommages et intérêts auprès du tribunal d'instance, en raison du préjudice subi, et du retard occasionné dans la vente ou la relocation du bien.