C'est un discret pavillon de la fin du 19
e siècle, situé à Gambais, dans les Yvelines. D'une superficie de 200 m2, la villa Tric (c‘est son nom) dispose d'un terrain de 6.000 m2. Le tout est proposé à la vente pour 450.000 euros. Seul petit couac : c'était la maison de
Landru, le célèbre tueur en série qui, au début du 20e siècle, a assassiné une dizaine de femmes (et le fils de l'une d'elles) avant de les brûler dans sa cuisinière. Selon de nombreux témoignages, "la maison semble s'être figée dans le temps". Après l'arrestation et la décapitation de Landru, la villa a été vendue à un restaurateur. Une partie en était aménagée en musée. L'établissement a fermé en 1940, puis a été revendu à des particuliers.
Aujourd'hui, la mise en vente de la maison agite la population et les acquéreurs potentiels ne semblent pas se bousculer ! Le bien trouvera-t-il rapidement preneur malgré son passé chargé ? En France, la
législation n'oblige pas le vendeur à dire aux clients s'il y a eu un suicide ou un meurtre dans la maison. En revanche, au Québec, une
jurisprudence fait état d'une demande de dommages et intérêts de la part d'acquéreurs se plaignant de ne pas avoir été informés, avant la vente, d'un décés violent dans leur maison.